Bien sur, on peut toujous célébrer l'homme ou la femme le plus rapide que la terre ait jamais porté, qu'il soit à pied, à cheval, ou en voiture,
le buteur le plus inattendu et le plus madré d'une finale de Coupe du Monde.
On peut glorifier aussi le pilote le plus audacieux d'un jour et le grimpeur qui, sur le toit des Alpes, aura mis momentanément, le Tour de France à ses pieds.
C'est la loi du Sport!
Cette loi de l'instantqui imprime au fil des ans les pages de nos éternels souveniers.
Pourtant dans ce grand livre d'histoire, tous ces moments de pure émotion sembleraient bien fade s'ils n'étaients mis en perspective
par ceux qui, au fil des ans, auront donné aux exploits quotidiens leur véritable valeur : les champions qui défient le temps.
En battant hier Patrick Rafter en finale de Wimbledon, Pete Sampras, qui est devenu avec treize victoires le joueur le plus titré de l'histoire des tournois du Grand Chelem, a rejoint
ce cénacle ou se reposent pour l'éternité Owens, Coppi, Merckx, Lewis, Fangio, Pelé, Ali, Jordan ... et ou, jusqu'à présent, Roy Emerson disposait d'un strapontin.
Ce qu'a accompli Sampras sur son gazon de Wimbledon est tou simplement énorme, car il a vaincu le temps à une époque ou les succès sont météoriques.
Pour cela, et pour l'ensemble de son oeuvre, il est désormais devenu, sans contestation possible,
